Effondrement

J’écris très souvent sur la société, parce que à l’intérieur de moi je me sens en ébullition permanente. Ecrire m’apaise.

Nous vivons, un moment sur la Terre, du genre nouveau, nous sommes proche de l’effondrement systémique, beaucoup d’humains sont conscients de la mascarade qui se joue avec les lobbystes et les dirigeants. Il reste les personnes qui vivent encore comme au 19 eme siècle sans se soucier de la vie sur la Terre en défendant une économie obsolète qui perdure et qui apporte la misère et la misère sociale.
Nous avons appris dés le jeune âge pour certains d’entre nous, à tout séparer, d’abord en médecine, avec les spécialisations, ce qui a contraint de nous couper de nos émotions et d’être le plus clair de notre temps dans le mental, à analyser, à réflechir et à produire, parce que le 19 et 20 eme siècle, seront les siècles de la production, tout s’appelle produit, même les animaux, même des légumes, des fleurs, un arbre, des êtres vivants. Et pour vendre toute cette production ils ont inventés la publicité pour vendre encore plus et pour vendre de tout à Tous.
Puis nous nous sommes séparés de nos enfants, sitôt l’enfant né, pour produire de la richesse, les femmes ont choisi de travailler et de laisser leurs enfants à une autre personne en échange d’argent, qu’elle va gagner en allant travailler. Et puis les écoles maternelles sont nées, pour que les enfants pussent être dans une institution pour apprendre à lire, à écrire, et être assis une partie de la journée, alors qu’a 3 ans, les enfants ont des besoins totalement différents. Puis l’école primaire pour continuer le gavage des enfants, sans se soucier de leurs besoins psychologiques, physiques, pédagogiques, puis le collège et le lycée, la faculté ou encore une école pour apprendre à produire de la richesse, pour une poignée de riches qui détienne la vie des milliards d’autres.
C’est normal de vivre une crise majeure, cela fait trop de temps que les humains vivent cette folie.
Je me sens toujours décalée avec cette société, j’ai compris enfin que c’est pas une maladie personnelle, mais un symptôme d’une société malade. L’humain libre n’a pas de place dans une société où tout est dicté, par une croissance. A nous de relever les manches et de créer ce que voulons pour vivre en cohérence avec nos aspirations profondes. Est ce encore possible?

Coco Bens

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